Histoire de la Colonie

La colonie de Saint-André en Ardèche (07) a fêté son centenaire le samedi 8 juillet 2006. C’est la plus ancienne colonie de France encore en fonctionnement.

C’est le curé d’une paroisse d’Annonay qui a choisi son implantation dans ce petit village d’Ardèche, paisible et toujours vert, où le soupir du vent des cîmes renvoie à la prairie ses longues bouffées d’air pur qui semblent descendre de ces majestueux sapins qui lui font une couronne presque royale.

Voici plus de 100 ans que l’aventure continue et les séjours maintenant organisés à la semaine, rassemblent, chaque année, près de 500 enfants.

Si aujourd’hui la cani-rando, le parcours aventure dans les arbres, la piscine ou la découverte d’activités créatives (cirque et hip-hop) sont d’actualité, « l’ambiance colo » n’a pas changé. Le sérieux des équipes d’animation qui se sont succédées ont fait le reste. Les enfants y sont heureux et comme dans la chanson ils souhaitent que « tous les ans, ça recommence ».

Qui sommes nous ?

Le centre de vacances est géré par une association loi 1901. Le conseil d’administration est présidé par Agnès Konowalski-Sérayet, accompagnée de plusieurs vice-présidents : Guy Sérayet, trésorier ; Patrice Mouret, secrétaire ; Samuel Pichot, responsable des travaux ; Sabine Monteyremard, responsable de l’organisation des séjours.

Agnès Konowalski

Présidente de l’association

Patrice Mouret

Vice-président en charge de la valorisations des locaux 

Guy Sérayet

Vice-président, en charge des finances      

Samuel Pichot

Vice-président, responsable en charge des Travaux

Sabine Monteyrimard

Vice-présidente, responsable de l’organisation des séjours     

Equipe de direction

Des directeurs, directeurs adjoints et assistants sanitaires très motivés.

Les animateurs

Une équipe de 40 animateurs diplômés est recrutée chaque année.

Le personnel de restauration et de service

Une équipe de restauration et de service autour d’un cuisinier. 

Les 110 ans de la colo

Dimanche 28 août 2016 se sont retrouvés à la colonie toutes celles et tous ceux qui ont déjà travaillé, une année ou davantage, à la colo en tant que personnel de service, cuisinier, animateur, aide-animateur, assistant sanitaire, adjoint, directeur…

Tous les convives ont célébré en grande pompe les 110 ans d’une histoire commune qui n’est pas prête de se terminer…

Ci-dessous voici quelques anecdotes ou souvenirs que certains anciens animateurs ou colons ont bien voulu nous faire partager…

« Le dimanche on avait la visite des parents et avec l’argent qu’on nous donnait, j’achetais des bonbons et des tubes de crème de marron dans une petite auberge sur la place. »… A noter que cela n’a pas vraiment changé !

 » Les derniers jours de la colo, on allait ramasser des myrtilles. On en remplissait nos « quarts » et on revenait la bouche toute violette ! C’était bon ! Mais un jour, en promenade, une copine m’a mis une baie dans l’oreille. Impossible de l’enlever. On a essayé avec l’index, avec une pompe à vélo (!)… et on a dû m’emmener chez l’ORL. »

« Pendant une marche entre St-André et St-Bonnet, j’ai appris à siffler avec mes doigts, grâce à un camarde. »

« M. Friteyre, comme à la maison, dans un joli pyjama en flanelle, descendait les escaliers au moment du 5ème (repas). Quelle apparition ! Voir son surveillant général de St-Denis (lycée d’Annonay) en tenue légère m’avait rendue expectative. Il n’y a qu’à St-André que l’on peut voir ce qui n’est pas visible dans la vie de tous les jours. L’exceptionnel vous attend à St-André ! »

« Souvenir du père Besset : « Ne vous jetez pas sur la nourriture ! » « 

 » 1959, groupe des grandes : Elles étaient sottes et ne s’endormaient pas. Nous les avons fait se lever. En pyjama et à pieds, nous les avons emmenées à St-Bonnet en pleine nuit… et nous, nous suivions en voiture ! Petite anecdote : il y en avait une qui avait son pyjama troué !… »  (Bernadette Fombonne Parat)

« M. Guy Béchetoille nous apportait des sucettes une fois pendant notre séjour, c’était le grand événement ! »

« Pour un grand jeu, déguisée en Cruella dans un pré au bord de la route, j’attendais les enfants qui allaient arriver. Je me suis fait klaxonner par des voitures qui passaient puis accoster par deux motards qui se sont arrêtés… je ne faisais pas la fière. Aujourd’hui, on en rigole encore ! »

« A l’époque, il n’y avait pas de douches ! On prenait notre serviette et on allait se laver au petit ruisseau ! »

« En août 1968 et 1969, Raymonde Escomel, directrice chez les filles, emmenait en fin de soirée les monos se balader au calvaire. Elle nous faisait rêver en nous montrant les constellations dans le ciel : la grande ourse, la petite ourse, la couronne de la vierge…C’est un très beau souvenir. »

La revue de presse des 110 ici.